Lettre Synthèse Elevage n°5 / Mai 2014

LSE BOVIN n°5 - 2014 05 p1
Sommaire : Non délivrance de la vache laitière : De l'importance du stress oxydatif. Mycotoxines : Détecter les ensilages à risque.

Biosécurité et défenses naturelles

L'année 2013 a été marquée par la lutte contre l'antibio-résistance. La loi d'avenir sur l'agriculture est en cours de signature. Elle précisera la baisse de consommation d'antibiotiques en élevage que nous devrons atteindre dans les années à venir.

Les antibiotiques sont nécessaires pour soigner les animaux et les hommes et nous devons les préserver en réduisant leur utilisation. C'est possible mais cela suppose de renforcer la prévention des maladies. Pour cela, nous devons d'une part travailler sur la biosécurité afin de réduire l'exposition des animaux aux contaminants et d'autre part renforcer les défenses naturelles des animaux. Synthèse Elevage travaille sur ces deux axes.

 

Réduire les non délivrances

Dans la précédente lettre Synthèse Elevage, nous avons consacré un article sur les conséquences de la non délivrance, notamment les métrites, ainsi que sur leurs différentes causes. Nous vous proposons un éclairage particulier sur une cause possible : le stress oxydatif au vêlage.


La mise en place d'une prévention adaptée permet de réduire les non délivrances et d'avoir un utérus qui se défendra mieux. La recherche avance dans ce domaine et confirme l'intérêt des anti-oxydants. L'apport d'aliment complémentaire riche en anti-oxydants avant le vêlage donne des résultats très intéressants. Nous vous proposons un point sur ce sujet dans cette lettre.

L'ingestion de mycotoxines est le troisième facteur qui peut favoriser le développement de maladies. Elles vont en effet réduire les défenses immunitaires des animaux. Les mycotoxines sont fréquemment présentes dans le maïs et les céréales. Synthèse Elevage met à votre disposition un test simple pour détecter les maïs à risque.

Notre volonté est de vous accompagner pour réduire le plus possible l'usage des antibiotiques qui seront
de moins en moins bien acceptés par les consommateurs.

 

Patrick PUPIN

Dr Vétérinaire - Gérant

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